« 17 découvertes suggérant l’existence de civilisations préhistoriques évoluées », ou les grands classiques de la pyramidiologie

Tout ce qui est inconnu suscite la curiosité.

Tout ce qui nous est caché est un sujet de fantasmes ; c’est comme ça qu’on a inventé la religion, les trésors des Templiers et le machin jaune dans les Kinder Surprise avec un jouet au hasard dedans.

Ce qu’on ne connaît pas, ce qu’on ne comprend pas, est toujours sujet à investigation. Et comme il est dans notre nature de ne pas aimer ne pas savoir, on cherche toujours à combler l’inconnu avec une réponse, quelle qu’elle soit. Et si l’on n’a aucune explication logique reposant sur la raison et la connaissance, alors on se rabat sur les explications de plus en plus farfelues, puis sur les explications… franchement débiles.

Allons-y !

Si vous êtes familier du milieu, vous connaissez peut-être, fût-ce de nom, http://www.lesavoirperdudesanciens.com ? Non ? Vous ne loupez rien. C’est un site orbitant dans l’atmosphère du petit monde des complotistes, qui diffuse des articles d’actualités environnementales (ah), d’ufologie (forcément), de « faits inexpliqués » (bwahahaha) de pseudo-archéologie (ben tiens) et autres. S’il arrive de temps à autre d’y voir passer une ou deux informations qui sont vraies, la plupart sont d’énormes imbécilités plus ou moins romancées pour abreuver un lectorat complètement abruti par le gavage de sites, de chaînes Youtube et de groupes Facebook dans le même style, qui pérorent tous du matin au soir sur leur pseudo-liberté de penser vis-à-vis des Merdias©,  de la Science Officielle™ et de tout ce qui, de près ou de loin, peut être affilié au fameux Complot®.

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Mais si, vous savez, je veux dire vous sachoyez, c’est la conspiration islamo-maçonnique qui cache au public les vaccins contre le cancer, la vérité sur les hyperboréens reptiliens et le pourquoi du comment les chaussettes font pour disparaître dans le tambour de la machine.

Une grosse partie des actualités de ce site sont donc consacrées aux nouvelles de la « recherche indépendante », qui mène ses recherches tambour battant ! Et comme vous aurez compris que ce machin est à la recherche scientifique –la vraie- ce que Closer est à l’encyclopédie universelle, on va se faire un malin plaisir d’en débunker l’article le plus putaclic que j’y ai trouvé. Sergio, apporte-moi du café.

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 – Si, jefe !

Ça s’appelle « 17 découvertes suggérant l’existence de gnégnégnégné », rien de plus putassier qu’un top pour attirer l’œil de l’internaute fatigué après sa journée de travail.

Le… l’auteur, il n’est pas cité donc on va l’appeler Fabrice, c’est un bon prénom de connard, Fabrice donc, commence par expliquer que cette liste de découvertes est constituées d’ooparts, et leur définition.

Et donc, je

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–   Heu… jefe ? Vous devriez regarder ?

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Ah, je vois qu’on attaque sans échauffements. Bon alors, vous allez dire que je pinaille -et vous aurez raison, je suis un gros casse-pieds-, mais ça ne va déjà pas alors qu’on n’a pas encore commencé à éplucher la liste.

Un Oopart, « Out Of Place ARTifact », ça veut dire un objet hors-contexte. C’est-à-dire, trouvé là où il ne devrait pas y être. Donc, oui, si vous trouvez une soucoupe volante en bêchant votre carré d’aubergines, c’est un oopart ; et si John-Bob trouve des vestiges de poteries gallo-romaines en creusant un puit de pétrole dans son Texas natal, c’en est un aussi !

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C’est quand même pas bien compliqué comme définition, si ? Eh bien, Fabrice la déforme d’entrée. Les ooparts ne sont QUE des objets hors-contexte, donc premièrement, pas spécialement préhistoriques, deuxièmement « hors-contexte » ne signifie pas non plus automatiquement « gnééé ils avaient pas l’intelligence pour faire ça ! », et troisièmement, vous pouvez toujours vous gratter pour trouver un scientifique (un vrai) qui explique que les ooparts sont des preuves indiscutables de technologie alien ou je ne sais quoi. La phrase est tournée pour faire croire que c’est le cas mais, non, c’est faux.

C’est le problème majeur des ooparts d’ailleurs, puisqu’ils constituent des objets ou des vestiges assez particuliers, généralement unique en leurs genres et qui ne rentrent pas dans la typologie habituelle des découvertes archéologiques. De par leur unicité, ils sont facilement pris à partie par tout ce qu’internet compte de spécialistes autoproclamés, qui s’en servent pour combler leur soif délirante de mystères mystérieux à tendance inexpliqués, sur lesquels ils auront toujours un avis bien tranché.

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Reprenons, c’est parti pour la liste !

17/ Les piles Duracell, cette technologie ancestrale des dieux très anciens :

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En 1936, on fouille une petite nécropole sur le site de Khujut Rabu, dans les environs de Bagdad, en Irak. Parmi les diverses pièces de mobilier funéraire, on y trouve ceci :

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Une poterie d’une quinzaine de centimètres de haut pour huit de large, dont le col porte des traces d’un bouchon de bitume, et qui renferme un cylindre de cuivre sur le fond duquel est posé ce qui reste d’une tige de fer, bouffée par les 2000 ans écoulés entretemps. L’ensemble a été daté de la période parthe (IIIe siècle avant J.-C., IIIe siècle après). Le directeur du musée dirigeant les fouilles, un certain Wilhelm Koenig, s’empare du sujet et, avec le sens de l’humour très teuton qui caractérise les Autrichiens, fait rapidement le rapprochement avec les premiers prototypes de piles électriques inventées par l’italien Volta, presque deux siècles plus tôt.

Fabrice fait lui aussi le rapprochement et affirme avec aplomb que ce truc avait donc « la capacité de générer de l’électricité ». Évidemment, c’est faux.

Si le rapprochement a été fait entre les deux objets, c’est qu’ils semblent (j’insiste sur le mot) fonctionner de la même manière : un récipient, deux pièces de métaux différents et un bain de liquide électrolyte, et voilà une pile ! Oui, enfin non. Qu’est-ce qui dit que ce cylindre devait être rempli d’un quelconque liquide électrolyte, justement ?

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Mais toute l’affaire repose là-dessus : en principe, SI on en met, ça fait de l’électricité. En soi, le rapprochement n’est pas idiot, seulement il ne suffit pas que cette expérience marche pour prouver que c’est ce que les Parthes aient réellement cherché à faire.

C’est un premier gros problème, et il s’en ajoute une pelletée d’autres : si Wilhelm théorise cet usage pour cette fameuse pile, c’est parce que dans les années 30, à Bagdad, se pratiquait encore une forme d’artisanat particulière : la reproduction de bijoux dorés par galvanoplastie, un procédé qui consiste à provoquer une réaction chimique pour forcer un dépôt métallique à prendre l’empreinte d’un objet plongé dans un bain. Se disant que la technique doit sûrement être ancestrale, il en déduit que cette poterie, s’il s’agit bien d’une pile, pourrait avoir été mise en batterie et ainsi produire une quantité de courant électrique suffisante pour que, à l’époque des Parthes, les artisans locaux travaillent déjà de cette manière !

Sauf que quand on s’intéresse à la galvanoplastie, on s’aperçoit que le brevet en a été déposé par les Anglais en 1839, et qu’en plus on ne connaît aucun précédent dans l’Histoire avant cette date, quel que soit le continent, la civilisation ou la période, ni dans les sources écrites des historiens, ni dans les sources matérielles des archéologues.

Pan, dans ta face, Duracell.

Mais il y a pis : non seulement cette technique de reproduction de bijoux dorés ne fonctionne qu’avec des sels d’or, sels qui, jusqu’à preuve du contraire, n’étaient pas productibles pendant l’Antiquité, mais quand on y regarde, l’objet n’est vraiment pas, mais alors pas DU TOUT adapté à la production de courant électrique. Il n’existe en effet aucun câble électrique pour transmettre le courant supposément produit, et en plus la poterie était fermée par un épais bouchon de bitume, ce qui ne sert à rien dans le cadre de l’expérience présupposée !

 Et évidemment, aucune représentation de l’objet, pourtant absolument révolutionnaire s’il était réel vu son époque, n’a jamais été trouvée nulle part dans les vestiges locaux, et n’a jamais été cité non plus dans les rares textes qui nous sont parvenus.

16/ L’ampoule électrique égyptienne :

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Alors ça, c’est au moins aussi vieux qu’internet lui-même. Une ampoule électrique dans l’Egypte Ancienne ! Eh, remarquez, ça va bien avec la pile électrique, quand on y pense.

Très simple : un temple de l’Egypte Ancienne consacré à la déesse Hathor, à Dendérah, et daté de -2200 avant J.-C., un serpent, une forme vaguement ovoïdale, et PAF, ça fait une ampoule de 450 000 watts !

Recherche indépendante FTW !

C’est certainement un des plus célèbres, sinon LE plus célèbre des ooparts, repris par tous les golmons qui ont accès à un clavier pour le plus grand malheur de ceux qui n’ont pas le recul nécessaire pour s’apercevoir de la stupidité du raisonnement.

Parce que, NON, ce truc n’est en aucune façon une ampoule.

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 – Ma, jefe, pourquoi on dit que c’en est une, alors ?

Très simple. Vous vous rappelez de ça ?

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Eh bien, ici c’est pareil. Il ne s’agit évidemment pas d’une quelconque démarche scientifique (ais-je besoin de préciser qu’on a jamais retrouvé la moindre trace matérielle d’une ampoule aussi gigantesque ?), mais d’un superbe cas de paréidolie, à savoir une illusion d’optique avec laquelle le cerveau fait automatiquement le rapprochement entre ce qu’il voit et ce qu’il connaît. C’est ce qui fait que vous voyez des formes animales ou humaines dans les nuages ! Encore une fois on constate que la nature humaine ne supporte pas le vide et l’inexpliqué, même dans nos réactions les plus profondes et les plus inconscientes.

Seulement voilà, à réfléchir comme ça, on peut réécrire toute l’histoire de l’humanité :

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Et plus concrètement, signalons que:

1/ Il n’y a aucun système d’alimentation.

2/ Il n’y a pas de culot non plus, mais un lotus.

3/ Ce n’est pas un filament qu’il y a dedans mais un putain de SERPENT.

4/ Tous les murs de cette salle sont recouverts du sol au plafond de textes expliquant que c’est le mythe de la création du monde !

Parce que oui, c’est bien de ça dont il s’agit : les bas-reliefs de cette salle sont consacrés au mythe de la naissance du dieu Harsomtous, fils d’Hathor, la Vénus locale, et du dieu Horus. Selon ce mythe, le dieu-serpent Harsomtous naît au cœur d’un lotus, fleur iconique de toute la culture égyptienne. Avec son rythme de fermeture et d’ouverture lors des premiers rayons du soleil et son parfum doux, il était considéré comme pas moins que le symbole de la naissance de l’astre divin, et un don des dieux au monde des hommes, symbole du cycle éternel du jour et de la nuit. Le lotus est non seulement un symbole de naissance tout court mais également de renaissance après la mort.

M’enfin, non, préférons plutôt l’hypothèse des chercheurs de véritage.

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Forcément la bonne puisque c’est la leur, et si vous avez le malheur de leur faire remarquer que ça n’a aucun sens, vous assisterez à un pyramidiot dans son milieu naturel, en pleine crise de « Pfff non mais les égyptologues officiels ils expliquent tout par la religion », dixit les mecs qui font appel à leur horoscope hebdomadaire pour expliquer leur vie de merde.

Passons.

15/ La Grande Muraille du Texas, comme quoi Trump n’a rien inventé :

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Ayayay, un mur retrouvé en plein XIXe par des fermiers ! Mais, mais, mais, pourtant les amérindiens ne construisaient pas en pierre, hein ? HEIN ? Sacré nom d’un petit whisky, ça serait-y-pas une preuve irréfutable que des extraterrestres seraient venus en vacances sur la planète bleue il y a 200 000 ans pour construire un mur moche ?
Eh bien pour Fabrice, oui. Il nous explique aussi que ce truc a déjà été étudié par un scientifique mais que gnégnégné c’est pas concluant (évidemment), que d’autres « spécialistes » y ont reconnu des éléments architecturaux connus comme des linteaux, des portails et des « ouvertures carrées qui ressemblent à des fenêtres », et enfin que ça date de 200 000 à 400 000 ans. Ne me demandez pas d’où ce chiffre sort, je n’en ai aucune idée et Fabrice se torche avec le concept de bibliographie.

Une datation pareille nous emmènerai donc en plein Paléolithique, à une époque où l’homme commence à peine à maîtriser l’usage du feu. A priori pas le genre d’époque où il était dans ses préoccupations de construire en dur, surtout qu’il n’est pas sédentaire ; mais plus problématique encore, c’est à une période où il n’y a AUCUN représentant du genre Homo sur le continent américain !

Les premières traces de peuplement humain de l’Amérique du nord puis du sud n’arrivent pas avant – 50 000 avant notre ère, et je suis très large.

On fait appel aux aliens, du coup ?

C’est déjà suffisant pour jeter à la poubelle cet « oopart », mais il y a plus problématique encore. Le soi-disant mur est visible ici :

Et il est bourré d’incohérences.

1/ Il n’a aucun joint (et ici, on ne peut pas dire qu’il s’agit de blocs de calcaire massifs ajustés au milliardième de millimètre j’t’y jure ).

2/ Aucune de ces « pierres » ne possède la même forme ni le même aspect que sa voisine.

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3/ On ne trouve nulle part des traces de ces fameux linteaux, de ces fenêtres, de ces portails ni d’aucune autre de ces éléments pourtant irréfutablement assénés par l’article.

4/ Pas de fondations non plus.

5/ Aucune pierre ne comporte la plus petite trace de taille par un artisan.

6/ Non seulement le mur n’est pas rectiligne et ne présente absolument pas la forme d’un habitat, mais de toutes façons si c’était le cas comme Fabrice l’affirme, on devrait avoir retrouvé absolument PARTOUT des traces d’occupations humaines ! Des niveaux de sols, des foyers, des traces d’artisanat, des dépotoirs ! Allez, on va mettre ça aussi sur le compte des aliens, qui, heu… ils ont fait le ménage proprement derrière eux.

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Allez, suivant.

14/ Le réacteur nucléaire préhistorique :

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Ah, en même temps, les 400 000 ans du mur de Rockwall, ça faisait petit bras ! 1,8 milliards d’années, ça veut dire en plein Protérozoïque ? A ce moment-là, la Terre est encore en train de constituer son atmosphère, les rares organismes vivants ont tout juste dépassé le stade cellulaire et même la Pangée n’existe pas ! Alors d’où on y trouve un réacteur nucléaire ?

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– Ma, jefe, remarquez qu’il ne cite aucune Civilisation Avancée® ni d’aliens !

C’est vrai Sergio, et c’est ce qui rend la formulation de la chose encore plus vendeuse ; Fabrice s’est juste contenté de présenter l’oopart en question avec l’intégralité des termes et des tournures de phrases nécessaires pour sous-entendre qu’il s’agit d’un vrai réacteur nucléaire, avec ses cheminées, ses barres d’uraniums et ses militants Greenpeace qui campent devant, mais sans jamais entrer trop profond dans les détail sous peine qu’on s’aperçoive que ce qu’il dit est complètement con.

Alors, résumons : Oklo, c’est un site d’extraction minier au Gabon, en Afrique centrale. Dans les années 1970, la France importait déjà de l’uranium pour faire fonctionner nos centrales nucléaires nationales et, étant donné que l’Afrique est une véritable mine d’uranium, on allait y chercher le nôtre. En 1972, un physicien français a découvert que l’uranium provenant d’Oklo portait déjà des traces d’enrichissement en isotopes fissiles !

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Après enquête du Commissariat à l’Energie Atomique, on s’est tout simplement aperçu que la carrière d’Oklo était un cas unique en son genre : les couches de sol d’où venaient les stocks de minerais d’uranium apparemment déjà usagés remontent, comme je l’ai dit plus haut, au Protérozoïque, et que des facteurs locaux comme la présence d’eau et l’absence de métaux absorbant les neutrons dans le sol ont conduit au déclenchement d’une réaction en chaîne. C’est-à-dire, à la formation d’un réacteur nucléaire naturel, en quelque sorte, puisque l’uranium s’est donc naturellement enrichi à ce moment-là. Rien de bien affolant, surtout à une période de l’histoire de la Terre où cette dernière bouillonne encore littéralement sous sa surface et où les masses géologiques se percutent et s’entremêlent en permanence.

Situation géologique simplifiée de la région d’Oklo au Paléoprotérozoïque

  1. Zones des réacteurs naturels
  2. Grès
  3. Niveau uranifère
  4. . Socle granitique

Mais Fabrice, il s’en fout. Son gagne-pain, c’est le choquant, l’inattendu, le formidable, et accessoirement, le gros mensonge qui pue des pieds. Il affirme donc sans vergogne que ce truc est un réacteur nucléaire d’origine humaine :

« Le Dr Glenn T. Seaborg, ancien directeur de la Commission de l’énergie atomique des États-Unis et lauréat du prix Nobel de Physique pour son travail dans la synthèse des éléments lourds, a expliqué pourquoi il estimait qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène naturel et qu’il s’agissait bien d’une réacteur construit par l’homme. »

C’est dingue, non ? Si Glenn T. Seaborg le dit, c’est que ça doit être vrai ! A ceci près que Glenn T. Seaborg n’a jamais eu de prix Nobel de Physique mais de Chimie, qu’il n’a jamais foutu les pieds à Oklo, et qu’évidemment, on ne trouve pas la moindre trace qu’il ait jamais dit ça un jour. Comme c’est étonnant. Fabrice récidive :

« Plusieurs spécialistes en ingénierie nucléaire ont dit qu’ils pensaient que l’uranium présent à Oklo ne pouvait pas être assez riche en U-235 pour qu’une réaction puisse avoir eu lieue naturellement. »

Les fameux « spécialistes en ingénierie nucléaire », lesquels ? Allez savoir. Toujours est-il que d’autres spécialistes en ingénierie nucléaire, des qui existent vraiment cette fois, ont, eux, affirmé que c’était un réacteur nucléaire naturel et pas créé de la main d’une créature qui n’existait même pas à cet âge-là ! Vous m’excuserez donc de préférer croire ces derniers.

C’est donc encore un mensonge. Sergio, diapo suivante ?

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Bibliographie :

Jean-Paul Poirier. Histoire de la sismologie. Travaux du Comité français d’Histoire de la Géologie, Comité français d’Histoire de la Géologie, 2008, 3ème série (tome 22), pp.27-35. 

Virginie Durand. Observations d’interactions sismiques et d’une phase de nucléation de grands séismes. Sciences de la Terre. Université de Grenoble, 2013.

EGGERT Gerhard. « The enigmatic ‘battery of Baghdad’ – scientific theories on the ancient uses of a 2000 year old finding« . The Skeptical Inquirer, 1996, 20, 31-34.

MILLS Allan A. The « Baghdad Battery« . Bulletin of the Scientific Instrument Society, 2001, 68, 35-37.

WAITKUS Wolfgang, The texts in the lower crypts of the Hathor temples of Dendera: their statements for the function and meaning of these areas, Mainz, 1997

PASZTHORY E. « Electricity generation or magic ? The analysis of an unusual group of finds from Mesopotamia« . MASCA Research Papers in Science and Archeology, 1989, 6, 31-38.

GERHARD Eggert, On the origin of a gilding method of the Baghdad silversmith, Conservation Departrnent Rheinisches Landesrnuseurn Bonn,
Germany

5 réflexions au sujet de « « 17 découvertes suggérant l’existence de civilisations préhistoriques évoluées », ou les grands classiques de la pyramidiologie »

  1. Pour la pile, l’Iran prétend qu’il en existe d’autres = « Les archéologues en avaient découvert quelques-uns à Khujut Rabu et une dizaine d’autres sur le site de Ctésiphon. » Ca ne rigole pas
    http://www.teheran.ir/spip.php?article2643#gsc.tab=0

    Ampoules o – Mythologie de la création du monde 1 =
    https://www.pharaon-magazine.fr/actualites/actualit/les-ampoules-de-denderah-la-mythologie-de-la-cr-ation-du-monde

    Rockwall, ça ne pourrait pas être une tourbière ?

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